Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer

Vasile Alecsandri – L’hiver

D’un ciel blanc l’hiver terrible tamise les nuages de neige
Comme de grosses congères errantes, qui au ciel forment cortège.
Des flocons voltigent et flottent comme de beaux papillons blancs
Faisant frissonner l’épaule de mon beau pays dormant.

Jour et nuit neige et reneige, le matin il neige encore,
Un haubert d’argent recouvre le pays d’un riche décor.
Un soleil tout rond et pâle derrière les nuages luit
Comme un rêve de jeunesse à travers le temps qui fuit.

Tout est blanc, champs et collines, à la ronde un ciel d’acier.
En fantômes blancs se changent les rangées de peupliers.
Et dans l’étendue déserte, sans nulle trace ni chemin,
L’on voit des villages épars sous leur blanche fumée au loin.

Mais la neige brusquement cesse, les nuages s’en vont au vent,
Un joyeux soleil caresse cet océan scintillant.
Et voici que passe en flèche un léger et gai traîneau,
Dans l’air joyeusement résonnent les clochettes des chevaux.

Publicité

Publié par Vlad Robert M. Lutic

http://www.librariacoresi.ro/shop/product/in-cautarea-familiei-pierdute-1529

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :