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Alexandru Macedonski – Le Rondeau Du Rossignol

Le rossignol qui donne couleurA nos vivifiants frissons,Réveille dans les abricotiers en fleurLe frais zéphyr des violons. Comme dans une fête de blancheurDans l’enneigement des blancs buissonsLe rossignol donne couleur A nos vivifiants frissons. Et dans la si calme splendeurQue la lune verse à profusion,De la vie la belle ardeurA un quelconque mortel, disons, LeLire la suite « Alexandru Macedonski – Le Rondeau Du Rossignol »

Alexandru Macedonski – Le Rondeau Des Fleurs De Lune

Fleurs de lune qui s’accrochentL’eau transforment en fin brocart ;A travers les arbres approcheUn petit air de Mozart. Vers Saint-Cloud en face, tout procheLa vague qui se brise repartFleurs de lune qui s’accrochentL’eau transforment en fin brocart. Sur la Seine verte et si procheDe longs frissons doux s’écartentEt les berges qui approchentQuand les bateaux seLire la suite « Alexandru Macedonski – Le Rondeau Des Fleurs De Lune »

Alexandru Macedonski – Le Rondeau De La Ville Des Indes

Brisée fut la grande ville Par la dureté des temps ;Sur son défunt mouvementPousse une forêt tranquille. Oubliés furent l’ouragan,La gloire à l’éclat fragile.Brisée fut la grande villePar la dureté des temps. Sous le soleil envoûtantLes marbres et porphyres brillent ,Des traces d’anciennes énergiesAchèvent de se perdre dans le néantBrisée fut la grande ville.

Alexandru Macedonski

Alexandru Macedonski est un poète contemporain d’Eminescu et que l’on ignore souvent à tort. Il a vécu entre 1854 et 1920. Symboliste, ses recueils de vers sont: „Prima verba” (1872); „Poésies” (1882), „Excelsior” (1895), „Le livre d’or” (1902), „Fleurs sacrées” (1912) et « Le Poème des rondeaux », ouvrage posthume publié en 1927.Comme Musset, ilLire la suite « Alexandru Macedonski »

Les grands noms du19-e

L’union en 1959 de deux des principautés roumaines de l’époque (la Moldavie et la Valachie) porta d’abord au premier plan le poète Vasile Alecsandri donnant ensuite un élan sans pareil à la culture roumaine. Le romantique Eminescu demeure de nos jours encore le poète de référence de la littérature roumaine.

Vasile Carlova – Le soir

Lorsqu’à peine voit-on du soleil les rayonsAu flanc d’une montagne sur un nuage au rose frontEt qu’un zéphir plus frais commence à soupirerDans les feuilles, sur la plaine, plus fort un tantinet; A cette heure agréable, dans de tristes valées,A l’écart des grands bruits, souvent je me retire,Au point le plus élevé, je m’asseois désolé,Pour,Lire la suite « Vasile Carlova – Le soir »

Vasile Carlova – Les ruines de Targoviste

Oh, murailles attristées! Oh, monument glorieux!Du haut de quelle grandeur, vous brillâtes sous les cieux,Aux temps où un soleil plus doux et plus heureuxSur cette terre asservie répandait ses grands feux!…De la gloire ancestrale, rien plus ne reste là?Tout autour on ne voit plus la trace d’un pas.Et tandis que naguère, tout mortel attentifVous regardaitLire la suite « Vasile Carlova – Les ruines de Targoviste »

Vasile Carlova – Priere

Haute personne clairvoyante,Source puissante et consolante,Sainte défense de notre terre!Prête l’oreille, point ne dédaigneUne voix humble; qui veut clémenceQui pour une plainte ose t’adresser! Il n’est pas digne de laisser se perdreAu vent, en fumée, une prièreFaite en larmes devant l’autel,Où le secours cherche tout homme, Demandant quelque bienfaitOu la fin de son malheur, OùLire la suite « Vasile Carlova – Priere »

Vasile Carlova

Né en 1809 et mort très jeune en 1831, le poète Vasile Cârlova marque en fait le début de la poésie roumaine moderne. Il avait commencé par traduire Voltaire, puis encouragé par Heliade Ràdulescu, il débuta dans la revue « Curierul românesc » par un poème romantique consacré aux ruines de Târgoviste, ancienne capitale de la Valachie.

Ion Heliade Radulescu – Une nuit sur les ruines de Targoviste (1836)

Le soleil sur les collines brille encore un petit peu.Ses rayons de rouges rubis annoncent le couchant,Et le soir qui nous guette de sous chaque rocher,Doucement étale son ombre plus haut sur le ciel bleu. …….Sur le sourcil de la butte, sur son front ravineux, Un nid d’aigle ancien, un lieu de foi ardenteConserve leLire la suite « Ion Heliade Radulescu – Une nuit sur les ruines de Targoviste (1836) »